Le Stress, ne croyez pas ce que l’on vous raconte …

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Le stress est un mécanisme primitif, inconscient et automatique

Dans le développement de l’espèce humaine  le stress est un processus permettant de se protéger contre des prédateurs en préparant l’organisme à la fuite ou au combat.

C’est un mécanisme totalement automatique du domaine du réflexe.

A notre époque, au XXIème siècle, le syndrome d’adaptation n’est plus adapté aux aléas de la vie moderne. Les prédateurs sont nettement moins nombreux et les réactions de stress sont démesurées.

Car le cycle du stress se met en route pour des stimuli parfois anodins. Par contre la répétition de ces stimuli déclenche un processus physiologique aussi important que si l’agression provenait d’un prédateur dangereux pour l’espèce humaine.

Qu’est ce que le stress ?

C’est un réflexe archaïque dont le but est de mettre en oeuvre toute l’économie de l’organisme pour faire face à une agression.

Prenons l’exemple d’une gazelle qui broute tranquillement dans la savane. Dans sa recherche d’aliments, elle s’éloigne le centre impôts, et se trouve isolée.

La Lionne ou le guépard,  en chasse, aperçoit cette animal isolé et le prend pour cible. Comme tous les félins la Lionne ou  le guépard avance en utilisant toutes ses techniques de dissimulation.

Mais la Gazelle qui a une ouïe et un  odorat particulièrement développés perçoit un bruit ou une odeur qui déclenche chez elle, l’intuition de l’approche d’un prédateur… Cette perception génère  une émotion, la peur. Émotion produite par le système limbique (amygdale, hippocampe).

Immédiatement la peur, qui s’exprime dans le corps, agit au niveau du cerveau sous-cortical au niveau de l’hypothalamus qui se met à produire des facteurs de sécrétion hormonale (CRF ou CRH) qui sont envoyés dans une petite glande qui est située au-dessus du rein,  la surrénale. Cette surrénale se met à secréter de l’adrénaline et son précurseur la noradrénaline.

Adrénaline se diffuse dans tout le corps par l’intermédiaire des vaisseaux sanguins. Tout particulièrement au cerveau.

 

 

MECANISMEdu STRESS

A partir d’une émotion (ex. la peur) l’hypothalamus est activé et secrète les Releasing Factors des Hormones surrélaiennes, l’adrénaline pour le cortisol entre en action successivement, sidérant le cerveau, préparant l’effort musculaire, puis le cortisol libère le glucose nécessaire à l’effort et à l’énergie de l’effort – Puis tout cela s”épuise

La fonction principale de l’adrénaline est la constriction des artères, c’est-à-dire la diminution du calibre  des artères, donc la diminution de la circulation sanguine. Mais aussi une accélération de la fréquence cardiaque, donc une augmentation de cette pompe qui envoie du sang partout dans l’organisme, pour se préparer à un effort intense… mais en même temps il y a une sorte de filtre par un aiguillage qui fait que l’afflux de sang n’accède plus au cerveau… mais aux muscles qui vont servir à fuir… À cet effort intense…

Cette diminution du débit sanguin entraîne  la fermeture de l’irrigation du cerveau cortical. Le cerveau est sidéré.

La gazelle se fige pendant quelques secondes (cerveau sidéré). Puis se met à courir pour fuir le prédateur. Elle court, elle court, elle court utilisant ses muscles. Ses muscles dépensent l’énergie nécessaire à  cette activité de fuite.

 La surrénales se met alors à produire une autre hormone, le cortisol dont l’action est de mobiliser l’ensemble des sucres de l’organisme, pour permettre de produire une énergie suffisante à cette débauche musculaire énergétique.

À un moment donné le corps de la gazelle n’a plus suffisamment d’énergie pour courir. Elle ralentit sa course. De plus en plus. Et la lionne ou le guépard la rattrape et la tue…

Comme chez la Gazelle, chez l’homme les mêmes processus physiologiques se produisent.

Mais les réactions hormonales  en chaîne et leurs conséquences sont démesurées, parce que l’homme n’a plus à faire face à de gros prédateurs qui mettent en jeu sa vie, mais à des mini stimuli qui se répètent et qui génèrent par le biais de la pensée ordinaire, de la conscience ordinaire, des émotions qui produisent exactement les mêmes effets que l’agression par un tigre, une panthère ou un lion…

Chez l’homme, le stress produit trois comportements :

      • La fuite,
      • la défense par l’attaque,
      • ou le tapissement (l’homme se cache pour échapper à sa peur).

Tous les moyens que l’on voit décrit pour gérer le stress n’ont aucune valeur si l’on ne connait pas ces processus physiologiques et physiopathologiques

Et la seule manière de faire face au stress c’est d’agir de façon physiologique sur les différentes étapes du stress, tout le reste ne sont que des recettes de cuisine

Action pour diminuer le stress

Lâcher-prise, pour diminuer les sécrétions des hommes tueuses du stress Adrénaline, cortisol et leurs précurseurs

Production des hommes de l’apaisement endorphine, cytosine,… Créer les routines anti-stress, agir sur les émotions produites par les pensées anxiogènes

Recettes de cuisine élaborées par des ignorants en matière de neurosciences (neuro-physiologie, physiologie endocrinienne, et physiologie)…

Tous les mécanismes physiologiques qui concours à la vie ont une seule finalité : l’homéostasie.

L’homéostasie ne peut être contrôlée que par des mécanismes régulateurs autorégulés et contrôlés par des chaînes de contrôle rétroactif (Feed back).

C’est donc agir par l’intermédiaire de la conscience supérieure qui contrôle toute l’économie du vivant…

Et le seul moyen de contrôler toutes ses fonctions qui ne sont pas consciemment perçues par la conscience ordinaire c’est d’agir via la conscience supérieure… Que l’on met en jeu part une technique très répandue dans le vivant et à chaque moment du quotidien : l’hypnose… ou la méditation…

Comment ? Cela fera l’objet d’un autre article… et de techniques thérapeutiques puissantes qui reposent sur plus de 40 ans d’expériences cliniques 

 

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